"les gens qui ont une histoire ont un avenir"

Outils Généalogiques

Sur cette page, vous trouverez une sorte de résumé de tous les outils dont j’ai eu besoin pour avancer dans ma généalogie.

Il existe différentes façons de numéroter les personnes dans une généalogie.

 

Je met ici une explication pour les 3 plus  connues.

 

 

I) La numérotation Sosa-Stradonitz.

 

Cette méthode de numérotation des ancêtres, définie par Jérôme de Sosa, puis repris par Stephan Kekulé von Stradonitz au XIXe Siècle, permet de repérer, par le numéro qui lui est attribué, le sexe et la position d’un individu dans l’ascendance en ligne direct (ne concerne donc pas les collatéraux).

 

Les 3 règles de base de la numérotation Sosa-Stradonitz sont :

 

· On attribue à tous les hommes un numéro pair, à toutes les femmes un numéro impair.

· Dans chaque couple, le numéro de la femme correspond au numéro de l’homme plus 1.

· On attribue à chaque père un numéro équivalent au double de celui de son enfant.

 

L’individu dont on étudie l’ascendance porte le N°1, quelque soit son sexe.

 

Cas spécial : L’implexe (le rapport entre le nombre total d’ancêtre qu’aurait du avoir l’individu, et le nombre d’ancêtres qu’il a réellement, plus restreint du fait des mariages consanguins).

Une même personne peut apparaître à plusieurs reprises dans une ascendance, et figurer dans plusieurs branches d’un arbre généalogique. Ce phénomène est dû à des mariages consanguins. Un même individu peut donc porter plusieurs numéros Sosa-Stradonitz.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II) La numérotation d’Aboville.

 

Ce système de numérotation est utilisé pour traité tous les individus figurant dans une généalogie descendante.

 

On peut indiquer le numéro Sosa-Stradonitz du personnage dont on veut établir la descendance (par exemple le N°36). Chacun de ses enfants portera ensuite le numéro de son père, ou de sa mère, suivi du numéro de son ordre de naissance : l’aîné portera le N°36/1, la cadette le N°36/2, le benjamin le N°36/3, etc.…

 

On procédera par addition du numéro d’ordre de naissance pour chaque génération.

Dans cet exemple, les deux enfants de l’aîné porteront les numéros 36/1-1 et 36/1-2.

 

Cas spécial : En cas de remariage, une lettre permet de différencier les différents lits.

Dans cet exemple, l’enfant du premier époux de la cadette portera le numéro 36/2-1A, ceux du deuxième époux  porteront les numéros 36/2-2B et 36/2-3B et 36/2-4B.

 

L’enfant unique du benjamin, quat à lui, portera logiquement le N°36/3-1.

On pourra ainsi repérer le nombre de génération séparant un individu de son ancêtre et par quelle branche de la famille il en est issu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

III) La numérotation lettrée dite Pélissier.

 

Cette numérotation mise au point par Jean-Pierre Pélissier, fonctionne selon le même principe que la numérotation d’Aboville, mais en utilisant des lettres au lieu des chiffres. On distingue des lettres en majuscules pour les hommes et en minuscules pour les femmes.

 

Pour reprendre l’exemple précédent : le fils aîné du personnage dont on veut établir la descendance est le A, la cadette est le b, le benjamin le C. Les deux enfants de l’aîné sont le Aa et le AB (une fille est un garçon). Les quatre enfants de la fille cadette sont le bA, bB, bc, bd (deux garçons puis deux filles). L’enfant unique du benjamin est le CA.

 

Cas spécial : Ici aussi, comme dans la numérotation d’Aboville, il est possible de distinguer les différents mariages et les enfants qui en sont nés. L’enfant du premier époux de la cadette sera le b1A, ceux nés du deuxième époux sont le b2B, le b2c et le b2d.

Un enfant naturel sera indiqué par le chiffre 0.

              En 1860, la capitale s’agrandit, et va annexer une douzaine de villages limitrophes à ses limites de 1859, pour devenir le Paris que l’on connaît actuellement.

Cet agrandissement, amène une réorganisation des anciens arrondissement, et la création de huit nouveaux arrondissement.

 

Le tableau ci-dessous, reprend la correspondance entre les anciens et les nouveaux arrondissements de Paris, et vice versa.

Carte de l’agrandissement de Paris en 1860

ParisLa numérotation GénéalogiqueLes noms avec Particules

Noms Français

 

 

 

Sont considérés comme particules de ou d’, on classe le patronyme à la première lettre du nom : Antoine de Bourbon sera ainsi classé à la lettre B.

 

Sont considérés comme partie intégrante du nom Au, Aux, Du, Des, La, Le, Les, on classe le patronyme à la lettre correspondante : Jean de La Fontaine sera ainsi à la lettre L, Henri Aux Cousteaux de Conty à la lettre A.

Noms étrangers

 

 

 

Il n’y a pas de particule quel que soit le patronyme : l’italien Gabriele d’ Annunzio sera classé à la lettre D.

Le calendrier républicain

L’histoire :

 

Essentiel pour la période 1793-1805, le calendrier Républicain est un bouleversement apporté par la Révolution.

La convention national, à partir du 14 novembre 1793 remplace le calendrier Grégorien et instaure le calendrier républicain dont l’an I de l’ère révolutionnaire commence rétroactivement, le 22septembre 1792, et qui reste eu usage jusqu’en décembre 1805 (c'est-à-dire que le calendrier a été appliqué de l’an II à l’an XIV).

 

Chaque année républicaine comporte douze mois de trente jours chacun.

Les mois sont divisé en trois décades de dix jours lesquelles se terminent par un jour de repos, le décadi.

Les mois ne portent plus les noms que nous connaissons mais ceux de : Vendémiaire, Brumaire, Frimaire, Nivôse, Pluviôse, Ventôse, Germinal, Floréal, Prairial, Messidor, Thermidor et Fructidor.

 

Les douze mois ne totalisant que trois cent soixante jours, l’année doit être complétée par des jours complémentaires. L’année républicaine se termine donc par cinq jours de fête, les « sans-culottides » qui voient tour à tour fêter la Vertu, le Génie, le Travail; l’Opinion et les Récompenses. Un sixième jour vient s’y ajouter à l’occasion des années bissextiles, et fête la Révolution.

 

Trois des douze années révolutionnaires furent bissextiles. Dans le même temps, le calendrier grégorien n’en compta que deux, l’année 1800 n’étant pas bissextile.

 

Lecture des tableaux :

 

Les deux tableaux suivants, montrent le calendrier républicain.

 

Pour convertir une date républicaine quelconque, par exemple le 14 fructidor An II, en une date grégorienne, il faut procéder de la manière suivante :

1) rechercher dans la colonne des jours la date la plus proche du jour concerné (ici le 11 fructidor).

2) Faire la différence entre ces deux date (14 - 11 = 3), et additionner cet écart au jour trouvé dans la colonne de l’an II en regard du 11 fructidor.

3) À ce jour du 28 Août 1794, il suffit donc d’ajouter la différence calculée précédemment, soit 28 + 3 = 31. Le jour cherché est donc le 31 Août 1794.

 

A l’inverse, pour convertir une date grégorienne, par exemple le 24 Mars 1797, en une date du calendrier révolutionnaire :

1) Il faudra repérer la date la plus proche du calendrier grégorien (ici le 21 Mars 1797).

2) Puis calculer la différence avec le jour cherché (ici 24 - 21 = 3).

3) Ajouter ce nombre au jour révolutionnaire correspondant au 21 Mars 1797 (ici le 1er germinal an V). Ce sera donc le 4 germinal de l’an V.

 

 

Le calendrier perpétuel

Avant 1860

 

 

 

 

                                                          Après 1860

Contrairement au calendrier révolutionnaire, le calendrier perpétuel n’est pas du tout essentiel dans les recherches généalogiques.

 

 Le calendrier perpétuel a pour but, en partant d’une date connu, de retrouver à quel jour elle correspond.

 

Comme par exemple le 14 mai 1610, qui correspond au vendredi.

 

Ce n’est pas très utile, mais c’est tout de même intéressant.

 

Pour comprendre la méthode d’utilisation de ce tableau, regardez à la fin de la fiche.

Signes et abréviationsDegrés de parenté canon et civil

- Selon l'Eglise. L'Église catholique interdisait les mariages consanguins, c'est à dire entre époux ayant un ancêtre commun, jusqu'au 6ème degré. Les mariages consanguins de degré inférieur au degré 5, étaient entachés de nullité si on découvrait la consanguinité après la célébration. Cette règle explique qu'on peut trouver le mariage des mêmes personnes enregistré deux fois à quelques mois d'intervalle.

- Selon le droit français, et en raison de l'interdiction universelle de l'inceste, toutes les sociétés interdisent le mariage entre certains parents.
 Il est en effet interdit d'épouser un ascendant en ligne directe, un descendant ou son conjoint, un frère ou une sœur. C'est-à-dire, que le mariage est interdit entre parents et enfants, grands-parents et petits-enfants, frères et sœurs par le sang, mais également entre beau-père et bru, belle-mère et gendre.

 

Une dispense est possible en cas de décès, mais pas en cas de divorce, entre personnes que n'unit aucun lien de consanguinité.

 

Le droit interdit aussi la polygamie et, par conséquent, la conclusion d'un nouveau mariage tant que le précédent n'est pas dissous.


En revanche, le droit français autorise le mariage entre cousins germains, et le tolère entre tante ou oncle et neveu ou nièce, moyennant une dispense accordée par le chef de l'État.

 

 

Le tableau suivant vous donne une explication du calcul de degré de parenté selon les deux droits.

Carte des anciens arrondissements

Carte des nouveaux arrondissements

Les degrés d'instruction
lors du recrutement militaireDurée du recrutementAge de la majorité

Anciens

Nouveaux

Nouveaux

Anciens

1er

VIII

I

4e

2nd

IX

II

3e

3e

II

III

6e

4e

I

IV

7e et 9e

5e

X

V

12e

6e

III

VI

11e

7e

IV (en partie)

VII

10e

8e

XI

VIII

1er

9e

IV (en partie)

IX

2nd

10e

VII

X

5e

11e

VI

XI

8e

12e

V

 

 

Naissance

° ; o ; *

Témoin

t

Homme

H ;

Baptême

b

Testament

Test, ttt

Femme

F ;

Père

P

Union libre

%

Postérité adultérine

p.a.

Mère

M

Cité en 1759

!1759

Sans postérité

s.p.

Parrain

p

Cité avant 1759

/1759 ; <1759

Sans alliance

s.a. (personne décédée)

Marraine

m

Cité après 1759

1759/ ; >1759

Sans alliance actuelle

s.a.a. (personne vivante)

Contrat de mariage

Cm ou Cdm

Douteux

?

Sans alliance mais avec postérité reconnue

s.a.p.r

Mariage

X

Environ

Ca (circa)

Septembre

7bre

Remariage

XX, XXX… ou X2,X3,…..

Fils

F ; fs

Octobre

8bre

Divorce

)(

Fille

f ; fa

Novembre

9bre

Décès

+

Petit-fils, petite-fille

pfs ; pff

Décembre

Xbre

Degré d’instruction

Signification

0

Ne sait ni lire ni écrire

1

Sait lire

2

Sait lire et écrire

3

Instruction primaire plus développée

4

Brevet de l’enseignement primaire

5

Bachelier, Licencié,… (indication du diplôme)

X

On n’a pu vérifier l’instruction

Années

Lois

Durée

Âge de recrutement

1798

Loi Jourdan

5 ans

20 à 25 ans (étendu au moins de 20 ans en 1813)

1814

Louis XVIII

Abolition

1818

Loi Gouvion St Cyr

6 ans

 

1872

Loi Tiers

5 ans

 

1905

Loi Rouvier

2 ans

 

1913

 

3 ans

 

1939

 

2 ans

 

1950

 

18 mois

 

1963

 

16 mois

 

1970

Loi Debré

12 mois

Appel entre 18 et 21 ans

1992

Loi Joxe

10 mois

Appel entre 18 et 21 ans

1996

Chirac

Professionnalisation des armées

Période

Lois

Hommes

Femmes

Age Nubile

Majorité matrimonial

Majorité civil

Age Nubile

Majorité matrimonial

Majorité civil

 

Droit canonique

14 ans

14 ans

 

12 ans

12 ans

 

Ancien Régime

Ordonnace de Blois 1579

 

30 ans

 Généralement 25 ans

(selon la coutume)

 

25 ans

Généralement 25 ans

(selon la coutume)

Révolution

Décret du 20 Septembre 1792

15 ans

21 ans

21 ans

13 ans

21 ans

21 ans

1er empire

Code civil Napoléonnien Loi du ler germinal an Xll

18 ans

25 ans

(+ sommations respectueuses)

21 ans

15 ans

21  ans (+ sommations respectueuses)

21 ans

3e République

Code civil Loi du 21 juin 1907

 

21 ans

 

 

21 ans

 

5e République

Code civil  Loi du 5 Juillet 1974

 

18 ans

18 ans

 

18 ans

18 ans

 

Age Nubile

âge exigé par la loi pour qu'un individu puisse contracter mariage.

Majorité matrimoniale

âge au-dessus duquel le consentement des parents n'est plus exigé, par la loi, pour se marier

Majorité

Civile

âge à atteindre pour être considéré juridiquement comme civilement capable et responsable